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Ramen Ta Fraise

Promouvoir la parole des femmes sur LinkedIn

Les illustrations en vrac

Les textes associés (2023)

Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron
Salut à toustes,
Je participe au mini-challenge JeRamenMaFraise
Un challenge qui permet aux femmes auto-entrepreneures de prendre la parole et d’être plus visibles.
Je publierai donc (normalement) un post LinkedIn par jour (gloups !!) dès la semaine prochaine (pendant une semaine). Mon but étant aussi d’élargir mon réseau au-delà du scientifique.

S’exprimer de manière générale n’est pas simple. Ça peut être plus facile sur les réseaux, mais à mes yeux, c’est beaucoup moins évident sur un réseau tel que LinkedIn. La peur du jugement entre les différentes professions, entre les diverses années d’expériences de chacun, la guerre des sexes (même si parfois dissimulées), …
C’est pourquoi avec cette illustration, je souhaite mettre en avant la parole et la voix de 120 femmes et bien au-delà. Car certes 120 prénoms sont écrits sur cette affiche, mais il y en a plus de 3000 autres qui vont s’exprimer la semaine prochaine, sur elle, sur leur métier, sur leur projet. Et j’ai envie de dire, Ouaw ça me fout la chair de poule, j’ai mon cœur qui bat la chamade (ça doit être l’excitation sans doute, mais aussi un peu de frousse) mais que ça fait du bien !
Je suis ravie de faire partie de ce réseau là, qui me donne l’opportunité de m’exprimer à vous, ici, là, sur LinkedIn, je me sens stimulée à fond ! Alors merci à toute l’équipe de RamenTaFraise et merci à toutes ces femmes qui y participent.

Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron
Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron

« Tiens, j’te donne mon brouillard mental et toi, ben, tu te débrouilles avec ! »

L’un des pièges dans lequel peut tomber un client lorsqu’il vient voir un professionnel, c’est son inactivité dans le processus. Que ce soit le processus thérapeutique ou lors d’une demande graphique.

Car non, moi je ne vous donne pas la recette miracle pour épurer votre brouillard mental.
Par contre, je vous aide à y voir plus clair et à dénouer les nœuds de ce brouillard.
Je vous aide à faire le lien entre votre mental et votre être intérieur, que j’appellerai ici l’inconscient.

Mais comment je fais ça ? Par le dessin, qu’il soit intuitif ou illustratif.

Mais pour que ma méthode soit efficace, j’ai besoin que vous soyez actifs dans le processus !

C’est-à-dire ? Je vous mets à contribution tout simplement.

Conscientiser votre démarche d’action : prendre le temps de mettre votre quotidien entre parenthèse et de vous retrouver dans un endroit calme et qui vous ressource. Ce sont lors de ces moments, que nos échanges sont les plus productifs. Conscientiser que ces moments sont des moments à vous et uniquement vous.

Participer au travail : pour qu’un logo ou une illustration vous corresponde entièrement, il est essentiel que vous preniez part à sa confection. Non non, vous n’allez pas dessiner, ne vous inquiétez pas, moi je vous prête juste ma main ! Vous allez pouvoir me faire part de toutes modifications que vous souhaiteriez, car ce n’est pas ma vision qui compte, mais la vôtre.

Continuer le travail : quand le mien est terminé, le vôtre ne l’est pas (désolée). Un travail sur soi permet de mieux se connaître, de mieux communiquer, de mieux partager. Un travail constant sur soi, et là je vous parle de mon expérience personnelle, c’est ça la clé du bonheur.

Je ne pourrais pas vous citer une personne en particulier qui m’inspire.

Par contre je pourrais vous citer des actions inspirantes que des milliers de personnes ont permis à mon quotidien aujourd’hui d’être plus léger et plus facile à vivre.

Je pourrais vous citer toutes les personnes de mon entourage, chères à mon cœur, qui m’ont permis de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en moi et d’être la personne que je suis aujourd’hui.

Mais ce n’est pas de ça dont j’aimerais vous parler aujourd’hui. Non, moi je voudrais vous parler de quelque chose, disons plus abstrait et au-delà du palpable.

Un élément qui m’inspire dans mon quotidien, qui me porte et qui me transporte jusqu’à une dimension presque irréelle. Un élément qui me permet de couper du monde extérieur, tout en étant pourtant, physiquement bien là. Un élément qui me permet de me recentrer sur mon état d’être afin d’exprimer ce qui a besoin d’être exprimé. Pour ne pas enfouir, pour ne pas m’enfouir, ni m’enfuir.

Cet élément c’est le son. Un son mélodieux, un son doux. Un son plus énergique, un son du quotidien. Avec ou sans voix. Avec ou sans mots. Un brouhaha, un tintement, un clapotis, un instrument. Un son qui permet de voyager rien qu’en fermant les yeux. Un son qui me rappelle. Un son qui permet de me sortir de mon quotidien, tout en étant présent dans ce quotidien. Un son qui me permet d’être dans un état de lâcher-prise. Un son qui me permet l’inspiration à sa plus haute vibrance.

C’est de cette expérience que j’ai mis en place mes ateliers de groupe. Un atelier qui initie au lâcher-prise par le dessin intuitif. Un atelier aux sons de musiques qui transportent dans l’univers de soi. Un atelier pour s’exprimer autrement que par la parole. Un atelier pour sortir de son capharnaüm quotidien. Un atelier pour soi tout simplement.

PS : C’est au son de Max Richter que j’écris ces quelques lignes et dessine ces quelques traits.

Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron
Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron

Est-ce que ça vous viendrait à l’esprit de faire quelque chose à quelqu’un, que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse en retour ?

Ou plutôt devrais-je dire : est-ce que ça vous est déjà arrivé de faire quelque chose à quelqu’un, que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse en retour ?

Non ?

Allez, je suis sûre que si vous plongez un petit peu dans vos souvenirs, vous pourriez trouver un exemple.

Toujours pas ?

Bon alors je refais une tentative : est-ce que vous avez déjà vu une personne, que vous appréciez en plus, le faire à une autre personne ? Même sans s’en rendre compte.

Car c’est vrai que c’est plus facile d’avoir un regard extérieur et de prendre du recul sur une situation qui ne nous concerne pas directement. C’est plus facile de le voir chez l’autre que chez soi.

Bon je vais vous avouer un truc, moi la situation citée plus haut, et bien elle m’est déjà arrivée. Et plusieurs fois même. Oui, j’ai déjà dit ou fait des choses que je n’acceptais pas en retour. Oui j’ai déjà porté des jugements. Et oui, je l’avoue, je peux encore en porter aujourd’hui.

On a tous des jugements, à un moment donné ou à un autre, sur telle ou telle situation, sur telle ou telle personne. Je pense que c’est inévitable et que ça vient de notre caractère humain.

Mais je vous rassure, ce n’est pas grave ! Car l’important, c’est de le conscientiser et de travailler dessus. Travailler dessus pour ne pas se retrouver dans une position de donneur de leçon. L’important c’est de garder à l’esprit qu’aucun de nous ne possède de certitude. Et l’important c’est de se remettre en question constamment.

En tout cas, moi c’est ce que j’essaye de garder constamment en tête dans mon quotidien et dans mes accompagnements.
Même si mon rôle est d’accompagner la personne dans l’une de ses problématiques ou dans l’un de ses projets, moi, Justine (ou Djoune), je n’ai aucune certitude. Moi Justine (ou Djoune), je ne suis pas la sachante. Moi Justine (ou Djoune), je ne vais ni vous donner des leçons de morale, ni vous juger.
Par contre, je vais faire de mon mieux pour vous apporter mon regard extérieur neutre. Je vais faire de mon mieux pour vous donner des pistes de réflexion, pour que vous puissiez avancer sur votre propre chemin, un chemin qui vous appartient uniquement. Je vais faire de mon mieux, pour mettre toute mon énergie bienveillante dans nos échanges.

Et l’une de mes règles d’or : ne pas faire à l’autre, ce que je n’ai pas envie que l’on me fasse !

Alors, cet exemple vous concernant, vous l’avez trouvé ?

J’aime l’enjouement des personnes qui développent un nouveau concept. J’aime leur entrain à raconter le métier de leur rêve.

Mais je remarque souvent un manque de clarté dans l’explication de leur pratique sur leurs réseaux sociaux ou sur leur site.

Pour les personnes qui se sentent concernées, je vous donne ici 5 bonnes questions à aborder pour éclaircir vos idées et expliquer de manière plus simple votre pratique :

1 – Qui es-tu?
Avant d’être un professionnel, tu es tout simplement toi. Une personne qui a des passions, des valeurs. Qu’est-ce qui te tient à cœur ?

2 – Comment et pourquoi tu as-tu mis en place ton concept ?
Si tu as développé ton concept, ce n’est pas pour rien. Sans doute que tu avais envie d’un changement de vision, de savoir-faire ou encore de pouvoir-faire. Qu’est-ce qui va te différencier des autres, quelle est ta patte à toi ?

3 – Concrètement, qu’est-ce que tu fais ? (Ma question préférée)
Ce serait ici, d’expliquer par des mots simples ce que tu fais concrètement dans ta journée. Toute personne doit pouvoir comprendre, même les personnes les plus âgées qui ne connaissent pas les nouvelles technologies. Par exemples, des termes comme « consulting, hack, CEO, modélisation, etc » sont trop vagues et ne parlent pas à tout le monde. Si tu les trouves absolument nécessaires, alors tu peux les expliquer avec des mots simples.

4 – Quelles sont les différentes prestations que tu proposes ?
C’est un peu comme ton catalogue de prestations. C’est plus facile pour que le client puissent savoir tout ce que tu proposes et savoir si tes prestations leur conviennent ou pas.

5 – Quels sont tes prix ?
Il n’y a rien de plus frustrant, à mes yeux, que de passer du temps et de l’énergie à s’informer sur le concept et les prestations d’une personne, de se projeter avec enjaillement, pour se rendre compte après échange avec le professionnel que la prestation est complètement hors de notre budget. Afficher d’emblée ses prix est aussi à mes yeux, un signe de transparence et un côté rassurant. Bien sûr, il est parfois difficile de fixer des prix pour des prestations sur-mesure, mais ça donne, en tout cas, matière à réfléchir.

Voici l’approche type que je vous propose dans mon accompagnement de vulgarisation de votre concept. Mon rôle à moi, c’est de vous guider à travers ces questions, de vous aider à trier vos idées et à les épurer. Mon rôle à moi, c’est de retranscrire votre métier sous forme d’illustration BD pour que tout le monde puisse comprendre.

La vulgarisation ? J’ai 31 ans d’expérience ! Pour que je comprenne un sujet, aussi complexe soit-il, j’ai toujours eu besoin de le simplifier et de le décortiquer au maximum.

D’ailleurs, je garde constamment en tête une phrase qui m’a été souvent dite par un ancien professeur de géologie lors de mes études : « aucune question n’est stupide ». Je vous raconte pas le soulagement que j’ai eu en entendant ses mots !

Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron
Challenge Ramen Ta fraise - Djoune Illustrations - Justine Gisdal Molron

Souvent les personnes qui viennent de se lancer à leur compte souhaitent attendre que leur projet soit entièrement abouti avant de commencer un travail de communication. Et je sais de quoi je parle, car j’ai été précisément dans ce cas-là il y a 1 an.

Voici le genre de réflexion qui pourraient freiner à se lancer :

Je ne suis pas prêt.e à 100%
J’aimerais attendre d’avoir eu un peu plus de clients pour voir si mon concept fonctionne bien
J’ai développé deux prestations mais j’en ai encore une autre en tête que j’aimerais proposer
J’aimerais d’abord me renseigner sur les stratégies de communication qui existent
Tout n’est pas encore parfait

Pourtant quand on se lance en tant qu’auto-entrepreneur.e et qu’on développe un concept, il est impensable de se dire que notre projet se finalisera un jour à 100%.

Pourquoi ?

Car quand on est dans le développement et l’innovation d’une chose, on est constamment en évolution. Nos projets évoluent en fonction du temps, de notre expérience, des retours que l’on reçoit de nos clients et de notre entourage, mais aussi de nos envies du moment.

Et d’ailleurs on s’aperçoit souvent que notre idée de base n’a plus rien à voir avec notre idée actuelle. Et je dirais tant mieux ! Car finalement, notre but en nous lançant dans l’entreprenariat, c’était de sortir d’une routine imposée. Sortir d’une routine de tâches fixées qui au bout d’un moment, nous ennuyaient et ne nous convenaient plus.

Être à la recherche d’un perfectionnisme constant limite notre processus de créativité et notre spontanéité. Pourtant, quoi de mieux que de se laisser porter par nos idées et non l’inverse ?

Djoune Illustrations

E-mail

djoune.illustrations@gmail.com

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+33 6 23 69 76 54

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